Vers des sciences sociales non-hégémoniques
Depuis une trentaine d’années, les débats à l’échelle mondiale nous montrent des sciences sociales tiraillées entre les accusations de « nordisme » et de « sudisme, entre l’unité et la fragmentation, entre le nationalisme méthodologique et le fluidisme méthodologique, entre l’hégémonie occidentale et les tentations de l’indigénisation. Pourtant, l’histoire et les enjeux de ces discussions ne sont que peu connus en France.